jeudi 26 novembre 2015

Des cyberguerriers nord-coréens formés à l'Université de science et de technologie de P'yongyang (PUSK)...

En Corée du Nord, certains diplômés de l'Université de science et de technologie de P'yongyang (PUST) seraient enrôlés auprès des autorités militaires afin de mener des attaques cybernétiques. C’est ce qu’ont révélé des réfugiés nord-coréens au Sud. Un ancien employé d'un bataillon de hackers, Jang Se-yul, ainsi qu’un ex-fonctionnaire auprès du service de sécurité, Lee Chul, ont tenu hier une conférence de presse pour dévoiler le rôle de certains diplômés du PUST dans les cyberattaques menées par le pays communiste. Ces deux transfuges nord-coréens ont également précisé que les centres de formation sous la tutelle des services en charge de la sécurité et de la force populaire envoient leurs membres dans cet établissement supérieur comme stagiaires. Jang et Lee ont, à cet égard, exhorté les différentes associations civiles et religieuses sud-coréennes à réviser leurs politiques de soutien au PUST. Pour rappel, cette université a été fondée en 2009. Elle est le fruit d’une coopération inter-coréenne et les premiers diplômés en sont sortis l'année dernière.
(Radio Corée internationale, le 26-11-2015)

jeudi 1 octobre 2015

L'ambassadeur de Corée du Nord en Grande-Bretagne menace les États-Unis d'une riposte nucléaire...

En cas de guerre dans la péninsule coréenne, la Corée du Nord effectuera une attaque nucléaire contre les États-Unis. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur nord-coréen à Londres au cours d’une conférence donnée au Think Tank britannique Chatham House. Selon Hyon Hak-bong, si jamais un conflit avait lieu entre les deux Corées, ce dernier ne se limiterait pas à la péninsule. P'yongyang lancerait des bombes atomiques dix fois plus puissantes que celle tombée sur Hiroshima vers le territoire américain. Le haut diplomate nord-coréen a également ajouté que le régime de Kim Jong-un était capable de faire face aux armes nucléaires des États-Unis. En mars, il avait déjà affirmé auprès des journalistes anglais que son pays avait la capacité de lancer des projectiles nucléaires.
(Radio Corée internationale, le 01-10-2015)

mardi 22 septembre 2015

En 2020 P'yongyang pourrait disposer d'au moins 50 armes atomiques...

La Corée du Nord pourrait posséder en 2020 jusqu’à 50 armes atomiques, selon un expert militaire basé à Moscou. Vladimir Evseev, directeur du département du Caucase à l'Institut des pays de la CEI, a présenté cette hypothèse lors d’un débat organisé à l’occasion du 10e anniversaire de la publication de la déclaration commune du 19 septembre 2005. En vertu de cet accord, le régime de P'yongyang avait promis de renoncer à ses ambitions nucléaires. D’après lui, le pays communiste conjugue actuellement ses efforts pour développer les ogives nucléaires et les moyens de les transporter de façon sûre. Le chercheur estime aussi que vers 2020, P'yongyang pourra se doter également de missiles balistiques pouvant être tirés depuis un sous-marin ainsi que de deux navires submersibles capables de les transporter. En général, il faut deux à trois ans pour mettre au point ce type de missile, mais le pays communiste devrait mettre cinq ans. Le chercheur a ajouté que si Séoul poursuivait une politique pouvant irriter l’État communiste et prenait des mesures en vue de muscler ses forces militaires, celui-ci devrait y réagir lui aussi et accélérer pour cela le renforcement de ses capacités nucléaires. À ce propos, le ministère sud-coréen de la Défense estime que le Nord posséderait un arsenal de six à sept armes nucléaires et que sa technologie de miniaturisation des têtes nucléaires aurait fait un progrès considérable.
(Radio Corée internationale, le 22-09-2015)

vendredi 18 septembre 2015

Des agents nord-coréens accusés de l'enlèvement d'un Sud-Coréen seraient détenus en Chine...

Un journal sud-coréen a récemment publié une information selon laquelle un groupe de cinq à huit agents nord-coréens a été arrêté en mars par la police chinoise. Ils emmenaient alors un Sud-Coréen après l’avoir enlevé dans la préfecture autonome coréenne de Yanbian dans la province de Jilin, située au nord-est de l’empire du Milieu. Selon les sources à Yanbian, citées par le journal, ces agents sont toujours détenus dans la province chinoise. Au cours d’une enquête, ils ont avoué appartenir au Bureau général de reconnaissance, le service du renseignement militaire rattaché au ministère de la Défense. Après la publication de cette information, le porte-parole du ministère sud-coréen de la Réunification a annoncé que Séoul est en train de vérifier sa véracité. Si cette information s’avère vraie, elle risque de dégénérer en une querelle diplomatique entre la Chine et son allié nord-coréen.
(Radio Corée internationale, le 18-09-2015)

mardi 15 septembre 2015

La Corée du Nord confirme avoir réactivé les installations de son principal complexe nucléaire...

P'yongyang confirme avoir réactivé toutes les installations de son principal complexe nucléaire de Yongbyon. Dans un entretien aujourd’hui avec l’agence de presse KCNA, le directeur de son institut de l’énergie atomique a précisé qu’il s’agit notamment du réacteur de cinq mégawatts et d’usines d’enrichissement d’uranium. Selon lui, le pays communiste ne cesse d’améliorer en qualité comme en quantité ses armes atomiques afin de mieux assurer sa dissuasion nucléaire. Et si les États-Unis et d’autres forces hostiles poursuivent leur politique à son encontre, son pays pourra y répondre à tout moment avec ses armes nucléaires.
(Radio Corée internationale, le 15-09-2015)


jeudi 10 septembre 2015

P'yongyang soupçonnée d'être en train de produire du plutonium...

D’intenses activités dans le principal complexe nucléaire nord-coréen ont été détectées, ce qui laisse entendre que P'yongyang tenterait de produire du plutonium destiné à la fabrication d'armes. Cette information provient du 38 North, le site Web américain spécialisé dans le suivi du pays communiste. Pour cette supposition, le site s'est référé aux images prises par satellite le 22 août dernier. D'après ses analyses, des déplacements de véhicules jamais observés auparavant en face du réacteur à cinq mégawatts et dans une usine de retraitement au sein de la centrale de Yongbyon ont été décelés.
(Radio Corée internationale, le 10-09-2015)

mercredi 26 août 2015

Fin du « quasi-état de guerre » en Corée du Nord, les sous-marins regagnent leurs bases...

Un point clé de l’accord inter-coréen concerne la levée du « quasi-état de guerre » que le régime de Kim Jong-un a décrété au lendemain des échanges de tirs d’artillerie avec le Sud le 20 août. C’est désormais chose faite. L’armée populaire est bel et bien en train de retirer l’ordre donné à ses troupes postées sur la frontière de se mettre en alerte et de se préparer aux combats. Et plus de la moitié d’une cinquantaine de sous-marins, qui avaient quitté leurs bases situées sur les côtes est et ouest, y est retournée. Même chose pour dix aéroglisseurs déployés près de la NLL, la frontière maritime inter-coréenne, en mer Jaune. La fermeture des embrasures de l’artillerie côtière a également été observée. Et les soldats de la fameuse JSA, la zone commune de sécurité du village de la trêve de Panmunjom, portent depuis vendredi des pistolets, non plus les fusils d’assaut AK-74. En réponse à cela, les autorités militaires sud-coréennes ont elles aussi baissé leur niveau de vigilance maximale. Mais elles maintiennent toujours le niveau d’alerte Watchcon à 2 sur une échelle qui en compte 4. Un niveau qui est mis en vigueur lorsque des indications font état d’une « menace vitale » de la Corée du Nord.
(Radio Corée internationale, le 26-08-2015)

lundi 24 août 2015

Les États-Unis envisagent de déployer des bombardiers stratégiques B-52 dans la péninsule coréenne...

La Corée du Sud et les États-Unis se penchent sur le moment opportun pour le déploiement dans la péninsule de bombardiers stratégiques B-52 et B-2 et d'un sous-marin à propulsion nucléaire américains face aux provocations nord-coréennes. C'est ce qu'a fait savoir le porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense dans un point de presse aujourd'hui. Selon Kim Min-seok, les deux alliés observent de près la conjoncture dans cette partie du monde et examinent de façon flexible le bon timing pour recourir à ces actifs stratégiques des forces américaines. L'officiel sud-coréen a tenu à préciser que Séoul et Washington cherchaient à empêcher à l'avance P'yongyang de se livrer à des provocations. Kim est revenu sur l'évacuation en masse des sous-marins nord-coréens de leur base dont les deux alliés se sont aperçus ce week-end. Il se voulait rassurant en estimant qu'à défaut de capacité de naviguer sous l'eau, la plupart de ces engins conventionnels auraient du mal à mener leurs opérations au large des côtes sud-coréennes. Par ailleurs, le ministère sud-coréen de la Défense a indiqué que Séoul ne cessait d'effectuer sa campagne de guerre psychologique à l’encontre du pays communiste. Il a souligné que cette opération se poursuivrait jusqu'à ce qu'une décision gouvernementale soit prise.
(Radio Corée internationale, le 24-08-2015)

Des sources bien informées ont annoncé que les États-Unis s’apprêtent à déployer des bombardiers stratégiques B-52 et un sous-marin nucléaire en Corée du sud. Selon l’agence de presse Yonhap, les bombardiers B-52 sont équipés de Bunker Buster. Le sous-marin nucléaire américain entrera dans les eaux sud-coréennes à partir d’une base maritime des États-Unis au Japon. Le porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense a déclaré que les deux pays sont en train de discuter de la date du déploiement des bombardiers et du sous-marin nucléaire en Corée du sud. À noter que les échanges de tirs, jeudi sur la péninsule coréenne, ont fait monter les tensions dans la région. À rappeler que la Corée du Sud a ordonné jeudi l’évacuation de quinze civils, habitant les zones frontalières avec la Corée du Nord.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 24-08-2015)

Près de 70 % des sous-marins nord-coréens auraient quitté leurs bases...

La Corée du Sud a signalé des mouvements inhabituels de troupes et de sous-marins dans le nord. Selon un de ses porte-paroles, P'yongyang a déplacé de leurs bases 70 % de ses sous-marins et on n'est plus en mesure de les détecter. Il semble, a-t-il ajouté, que le Nord poursuit d'un côté le dialogue tout en se préparant pour la bataille, de l'autre.
(La voix de l'Amérique, le 24-08-2015)

Extrait audio en français de la radio nord-coréenne annonçant l'état de guerre...

Extrait audio en français de la radio nord-coréenne annonçant l'état de guerre publié par Signal Monitoring.
A écouter sur YouTube :

Kim Jong-un s'apprêterait à placer l'armée nord-coréenne en état de guerre...

L'armée nord-coréenne va être placée en état de guerre aujourd'hui au lendemain des échanges de tirs d'artillerie entre les deux Corées. C'est ce que rapporte l'agence officielle de presse nord-coréenne KCNA. L'ordre émane du dirigeant Kim Jong-un qui a programmé un quasi état de guerre le long de la zone démilitarisée qui sépare les deux entités de la péninsule.
(Radio Vatican, le 21-08-2015)

mardi 31 mars 2015

Près d'un millier de hackers nord-coréens seraient déployés en Chine et dans le sud-est asiatique...

Pas moins de 1 000 hackers nord-coréens sont basés en Chine et dans plusieurs pays d’Asie du sud-est comme la Malaisie et le Cambodge. C’est ce qu’a affirmé un chercheur de l’institut sud-coréen de recherche sur la sécurité nationale. Devant un colloque organisé aujourd’hui, Kim In-jung a précisé que d’habitude, ces pirates informatiques font semblant de travailler pour gagner des devises étrangères. Ils développent des logiciels ou exploitent les sites de jeux d’argent. Mais en réalité, ils mènent des attaques cybernétiques contre leurs cibles, si P'yongyang leur en donne l’ordre. Toujours selon le chercheur, ils visent maintenant à créer un désordre social au sud de la péninsule. Ils prennent alors pour cibles les centrales nucléaires, les métros ou les systèmes de contrôle ferroviaire. Le pays communiste dispose de sept unités de piratage informatique placées sous l’autorité de son armée et de son Parti des travailleurs. Leurs effectifs s’élèvent à environ 1 700 et ceux de soutien au hacking à 4 200 membres, qui eux sont répartis dans 13 groupes.
(Radio Corée internationale, le 31-03-2015)

samedi 7 mars 2015

Au Bangladesh, saisie de 27 kg d'or dans les bagages d'un diplomate nord-coréen...

Les services des douanes du Bangladesh ont saisi une importante quantité d’or dans les bagages d’un diplomate nord-coréen. C'était jeudi soir, à Dacca. À sa descente d’avion en provenance de Singapour, Son Young-nam, premier secrétaire à l’ambassade nord-coréenne à Dacca, a été pris en flagrant délit de trafic d’or. Au bout de quatre heures, le diplomate, qui dans un premier temps avait refusé que ses bagages soient examinés arguant son immunité diplomatique, a laissé les douaniers fouiller ses bagages. C’est à ce moment-là que le trésor a été découvert : plus de 27 kilos d’or sous forme de lingots et divers bijoux d’une valeur totale de 1,67 million de dollars. L'or a été confisqué, et Son a été libéré selon la Convention de Vienne. Toutefois, les autorités du Bangladesh ont annoncé leur intention de le poursuivre. Ces 22 derniers mois, les agents des douanes de Dacca ont saisi près de mille kilos d’or, destiné au marché noir, aux deux aéroports internationaux du pays.
(Radio Corée Internationale, le 07-03-2015)

samedi 14 février 2015

En mai 2010 la Corée du Nord aurait procédé à un essai nucléaire de faible intensité...

La Corée du Nord a procédé à un essai nucléaire en mai 2010. C'est ce qui ressort d'un journal publié par des scientifiques nucléaires américains. Un chercheur américain de l'université de Princeton et un autre allemand de l'université de Hambourg y ont étayé leurs propos en se référant à l'analyse des ondes sismiques publiée le mois dernier. Selon ces experts nucléaires, plusieurs observateurs qui détectent le gaz inerte et le nucléide radioactif en Asie de l'Est ont découvert divers nucléides qui sont censés émaner d'un tel processus de test nucléaire. Cet argument est soutenu par une équipe de chercheurs de l'Académie chinoise des sciences et de la technologie. En effet, dans un magazine scientifique international publié en novembre de l'année dernière, elle a confirmé l'essai nucléaire nord-coréen de petite envergure en recourant à la vérification d'une faible secousse. Toutefois, jusqu'à présent, les gouvernements sud-coréen et américain se veulent prudents, une telle information n'ayant pas encore été confirmée officiellement.
(Radio Corée international, le 14-02-2015)

jeudi 22 janvier 2015

Des images diffusées par l'agence de presse nord-coréenne KCNA contiendraient des virus informatiques...

La KCNA, l'Agence centrale de presse nord-coréenne, a répandu des logiciels malveillants via certains sites Internet. C'est ce qu'a rapporté aujourd'hui Radio Free Asia citant un développeur de logiciels anti-virus américain. Pour être plus précis, Trend Micro a détecté ces codes malins dans les fichiers photos publiés par l'agence de presse du pays communiste et dévoilé les détails sur son blog. Après visionnage des images, les logiciels dangereux s’introduisent automatiquement dans l'ordinateur de l'utilisateur. D'après la compagnie américaine, la plupart des victimes étaient connectés depuis la Corée du Sud et leur nombre a atteint son apogée en novembre de l'année dernière. Enfin, la radio américaine analyse que la Corée du Nord a contaminé de cette façon l'appareil de l’internaute en question qu'elle place ensuite sous sa surveillance continue.
(Radio Corée international, le 22-01-2015)