jeudi 7 avril 2016

En 4 jours 1 007 avions et 715 navires impactés par le brouillage des signaux GPS effectué par la Corée du Nord...

La Corée du Nord a mis fin à ses opérations de perturbation de signaux GPS qu’elle avait débutées le 31 mars dernier. D’après le ministère sud-coréen des Sciences et de l'Avenir, les brouillages GPS perpétrés par le pays communiste ont été stoppés mardi après-midi. Séoul a pourtant décidé de maintenir l'alerte « précaution », son 2e niveau d'alerte sur une échelle qui en compte quatre. Toujours selon le ministère, 1 007 avions et 715 navires en ont été influencés pendant six jours, mais ils n’ont pas connu de grands dégâts.
(Radio Corée internationale, le 07-04-2016)

samedi 2 avril 2016

La Corée du Nord continue de brouiller les signaux GPS...

Alors que la Corée du Nord poursuit ses opérations de perturbation de signaux GPS, commencées jeudi soir, Séoul a mis en garde P'yongyang et l'a averti qu'il allait payer cher ses sabotages, s'il ne les arrêtait pas immédiatement. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le ministère de la Défense a dénoncé le Nord de poursuivre ses opérations de brouillage de signaux GPS à partir de quatre endroits près de la frontière inter-coréenne, à savoir, Haejou, Yeonan, P'yonggang et Geumgang. L'accusant de violer l'accord de cessez-le-feu et le règlement de l'Union internationale des télécommunications (UIT), le ministère a déclaré travailler de concert avec la communauté internationale pour faire payer au régime de Kim Jong-un cette provocation. De son côté, le ministère des Affaires étrangères a annoncé effectuer les démarches nécessaires auprès de la communauté internationale, en saisissant, entre autres, l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et l'UIT. Les Nations unies ont également appelé le pays communiste à stopper immédiatement ses actes de perturbation des ondes GPS. La commission chargé de surveiller le cesse-le-feu du commandement de l'ONU a transmis un message en ce sens via Panmunjeom, le village de la trêve à cheval sur la frontière nord-coréenne. Selon le ministère de la Science et de l'Avenir, les brouillages GPS lancés par le pays communiste vers le sud continuent. Cependant, aucun dégât n'a été signalé jusqu'à présent. Le porte-parole du ministère de la Défense estime que P'yongyang allait poursuivre encore pendant un certain temps cette perturbation, étant donné que l'ampleur de l'attaque est similaire à celles que le régime de Kim Jong-un a perpétrées par le passé. La Corée du Nord dispose d'une dizaine d'appareils conçu à cette fin. Mais l'armée sud-coréenne a d'ores et déjà mis en service un système destiné à détecter les émissions de brouillages par le Nord.
(Radio Corée internationale, le 02-04-2016)

vendredi 1 avril 2016

Le brouillage des signaux GPS par la Corée du Nord perturbe les transports aériens et maritimes...

Pas d'apaisement des tensions entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Dernière accusation de Séoul : P'yongyang brouillerait volontairement les systèmes GPS du Sud. Séoul dénonce des provocations nuisibles aux transports aériens et maritimes.
(Radio Vatican, le 01-04-2016)

La Corée du Nord aurait perpétré une toute autre forme de provocation, cette fois-ci elle concerne les ondes GPS. En effet, hier vers 19h36, des signaux de brouillage ont été détecté aux alentours de Séoul et dans la province de Gangwon, située dans l'est du pays, près de la frontière inter-coréenne. Le gouvernement sud-coréen a immédiatement déclenché l'alerte « précaution », le 2e niveau sur une échelle qui en compte quatre. L'administration s’est pourtant montrée rassurante en indiquant qu'aucun dégât n'avait été signalé. Si ce n'est que deux avions qui ont eu quelques difficultés, mais sans aucune incidence sur leur vol. L'exécutif présume que ces brouilleurs proviennent de Haeju, une ville portuaire du sud-ouest de la Corée du Nord, et des monts Geumgang, sur la côte est du territoire. Ce genre d'attaque peut perturber la communication via téléphonie mobile. Plus grave encore, les avions ou les navires risquent de mal percevoir les signaux GPS pendant leur navigation.
(Radio Corée internationale, le 01-04-2016)

lundi 15 février 2016

En Corée du Nord création d'une nouvelle unité destinée à déployer des missiles balistiques mobiles...

La Corée du Nord a créé une nouvelle unité militaire en vue de déployer des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) mobiles, a-t-on appris ce dimanche auprès de plusieurs sources. Celles-ci ont déclaré que la brigade KN-08, baptisée d’après le missile balistique intercontinental du même nom, est rattachée aux forces stratégiques qui supervisent toutes les unités liées aux missiles. Cela montre que la Corée du Nord est sur le point de déployer des ICBM mobiles. La semaine dernière, James Clapper, directeur du renseignement national des États-Unis, a observé que la Corée du Nord a déjà pris les premières mesures envers le déploiement de ce système (KN-08) même s'il n’a pas été testé en vol. « P'yongyang est déterminé à développer un missile nucléaire à longue portée capable de poser une menace directe aux États-Unis » a-t-il également souligné. Le KN-08 a été dévoilé pour la première fois lors d’un défilé militaire qui s’est déroulé en avril 2012. Le KN-08 aurait une portée d'au moins 10 000 kilomètres. Dans son rapport annuel soumis vendredi dernier au Congrès, le Pentagone a fait remarquer que, si le KN-08 est bien conçu et développé, il serait difficile de le suivre en raison de sa mobilité.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 15-02-2016)

jeudi 7 janvier 2016

L’Étoile Rouge OS, le système d'exploitation nord-coréen, empêche tout ajout d'anti-virus ou de pare-feu…

Florian Grunow et Niklaus Schiess, deux experts de la société allemande spécialisée en sécurité informatique ERNW, ont exposé lors d’une conférence internationale tenue à Hambourg, leur étude sur « l’Étoile rouge OS », le système d'exploitation nord-coréen. Selon le Guardian, un quotidien britannique, basé sur une version du programme libre Fedora mis au point par Linux, ce système d'exploitation nord-coréen propose des applications dont un traitement de texte, un calendrier ou un logiciel de composition musicale. Selon les observateurs, l’Étoile rouge ne serait pas qu’une simple copie de systèmes d'exploitation existants, étant donné que le dispositif possède ses propres caractéristiques, notamment le cryptage de données. Or, aucune modification n'est possible. Par exemple, l’éventuelle installation d'un anti-virus ou d'un pare-feu est complètement bloquée. Selon Florian Grunow, cela est dû au fait que cet OS contrôle presque tout le code pour empêcher les services de renseignement étrangers de s'y infiltrer.
(Radio Corée internationale, le 28-12-2015)

Dans un an la Corée du Nord pourrait être en mesure de déployer un sous-marin nucléaire lanceur d'engins...

La Corée du Nord a réussi à tester, fin décembre, un MSBS, c’est-à-dire le missile mer-sol balistique stratégique. C’est ce qu’a affirmé le site américain The Washington Free Beacon, qui a cité des responsables du Pentagone. Selon ce site conservateur, le pays communiste a lancé avec succès un MSBS depuis un sous-marin immergé au large du port de Sinpo en mer de l’Est. C’était le 21 décembre dernier. Mais on n’a pas pu confirmer si le missile a bien été chassé de son tube, si son réacteur s’est allumé lorsqu’il est sorti de l’eau et si l’engin a effectué un vol. Un responsable du département de la Défense a estimé que le régime de Kim Jong-un doit mettre encore un an pour déployer un sous-marin nucléaire lanceur d'engins.
(Radio Corée internationale, le 06-01-2016)

Un document confidentiel des services de renseignement nord-coréens publié par un journal japonais...

Dans la seconde moitié des années 1990, Kim Jong-il, numéro un du pays ermite de l’époque, aurait tenté de faire infiltrer ses agents dans les principaux centres de décisions de la Corée du Sud. C’est ce que le journal japonais Tokyo Shimbun a rapporté en citant un document secret nord-coréen en sa possession. Il s’agit d’un dossier confidentiel intitulé « Méthodes de renseignements extérieurs selon les consignes de Kim Jon-il », publié entre 1997 et 1998, dans le but de former les futurs espions dans la section politique et militaire à l’université Kim Il-sung. Dans ce texte, Kim Jong-il a exhorté le réseau d’agents nord-coréens à s’enraciner profondément dans les parties centrales de la Corée du Sud telles que la résidence présidentielle, les organismes administratifs, l’armée et le service national du renseignement. Il s’agissait d’une part de rallier à la cause nord-coréenne les personnalités utiles au sein de l’armée ou d’organismes gouvernementaux du pays frère ennemi, et d’autre part de faire infiltrer ses propres agents. Les mesures concrètes pour l’intrusion sont même évoquées : il est question de postuler à un concours d’embauche, d’utiliser le favoritisme après avoir tissé des relations personnelles, ou de corrompre un responsable pour acheter un poste. Une autre possibilité est évoquée. En cas de guerre, il est demandé de se faufiler parmi les réfugiés sud-coréens pour s’installer aux États-Unis et au Japon afin d’y collecter activement des renseignements. Le document nord-coréen ne précise pourtant pas si les consignes de Kim Jong-il ont porté leurs fruits en Corée du Sud.
(Radio Corée internationale, le 02-01-2016)