Pas moins de 1 000 hackers nord-coréens sont basés en Chine et dans plusieurs pays d’Asie du sud-est comme la Malaisie et le Cambodge. C’est ce qu’a affirmé un chercheur de l’institut sud-coréen de recherche sur la sécurité nationale. Devant un colloque organisé aujourd’hui, Kim In-jung a précisé que d’habitude, ces pirates informatiques font semblant de travailler pour gagner des devises étrangères. Ils développent des logiciels ou exploitent les sites de jeux d’argent. Mais en réalité, ils mènent des attaques cybernétiques contre leurs cibles, si P'yongyang leur en donne l’ordre. Toujours selon le chercheur, ils visent maintenant à créer un désordre social au sud de la péninsule. Ils prennent alors pour cibles les centrales nucléaires, les métros ou les systèmes de contrôle ferroviaire. Le pays communiste dispose de sept unités de piratage informatique placées sous l’autorité de son armée et de son Parti des travailleurs. Leurs effectifs s’élèvent à environ 1 700 et ceux de soutien au hacking à 4 200 membres, qui eux sont répartis dans 13 groupes.
(Radio Corée internationale, le 31-03-2015)
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