Alors que la Corée du Nord poursuit ses opérations de perturbation de signaux GPS, commencées jeudi soir, Séoul a mis en garde P'yongyang et l'a averti qu'il allait payer cher ses sabotages, s'il ne les arrêtait pas immédiatement. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le ministère de la Défense a dénoncé le Nord de poursuivre ses opérations de brouillage de signaux GPS à partir de quatre endroits près de la frontière inter-coréenne, à savoir, Haejou, Yeonan, P'yonggang et Geumgang. L'accusant de violer l'accord de cessez-le-feu et le règlement de l'Union internationale des télécommunications (UIT), le ministère a déclaré travailler de concert avec la communauté internationale pour faire payer au régime de Kim Jong-un cette provocation. De son côté, le ministère des Affaires étrangères a annoncé effectuer les démarches nécessaires auprès de la communauté internationale, en saisissant, entre autres, l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et l'UIT. Les Nations unies ont également appelé le pays communiste à stopper immédiatement ses actes de perturbation des ondes GPS. La commission chargé de surveiller le cesse-le-feu du commandement de l'ONU a transmis un message en ce sens via Panmunjeom, le village de la trêve à cheval sur la frontière nord-coréenne. Selon le ministère de la Science et de l'Avenir, les brouillages GPS lancés par le pays communiste vers le sud continuent. Cependant, aucun dégât n'a été signalé jusqu'à présent. Le porte-parole du ministère de la Défense estime que P'yongyang allait poursuivre encore pendant un certain temps cette perturbation, étant donné que l'ampleur de l'attaque est similaire à celles que le régime de Kim Jong-un a perpétrées par le passé. La Corée du Nord dispose d'une dizaine d'appareils conçu à cette fin. Mais l'armée sud-coréenne a d'ores et déjà mis en service un système destiné à détecter les émissions de brouillages par le Nord.
(Radio Corée internationale, le 02-04-2016)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire